Nous recherchons des communautés isolées, situées au cœur des pays les plus pauvres. Celles là même qui sont laissées pour compte dans leur propre région. Après avoir dressé la cartographie du possible, nous « moulinons » avec le conseil de la communauté, les différents choix retenus pour en retenir que ceux potentiellement rentables et susceptibles de s’insérer dans une économie florissante. Les chefs des communautés prennent les dispositions pour que le projet devienne viable pour l’ensemble de la communauté et surtout pérenne en recherchant la complète adhésion de tous à la réalisation du projet.

Puis, la Compagnie Tradi-Ethnique fait appel à des professionnels spécialistes reconnus qui apportent ensuite l’expertise indispensable à la réussite de l’entreprise. La Compagnie Tradi-Ethnique assure alors la commercialisation des ressources ainsi valorisées et injecte une part non négligeable de son chiffre d’affaire dans des projets éducatifs ou sociaux. Notre but est d’obtenir une qualité constante d’approvisionnement et que chaque maillon de la chaîne de production soit associé à la réalisation de cette qualité optimale.

Nous choisissons nos lieux d’approvisionnement dans des pays variés: Bolivie, Pérou, Equateur, Nouvelle Zélande, Papouasie, Nouvelle Guinée, Madagascar, Cameroun, Cote d’Ivoire, Togo etc…

Les lieux que nous mettons à la disposition de nos agriculteurs doivent être autant que possible, préservés de toute pollution (chimique, industrielle, atmosphérique, radioactive). Les terres cultivables doivent être autant que possible vierges d’engrais, de pesticides, de fongicides et elles ne peuvent se situer dans les zones de conflits ayant connu des zones de dispersions d’agents chimiques, bactériologiques, insecticides, de fongicides, de défoliants type dioxine ou agent orange… (notamment au Vietnam pour la recherche du champignon Linh Chi). Nous choisissons des cultures compatibles avec le biotope, avec l’environnement : les macas de terres vierges uniquement sur des terres situées en très haute altitude, à plus de 4300 mètres, le curcuma, le camu-camu de forêt vierge : à même le sol ou le long de la forêt qui borde le fleuve Ucayali, le miel sauvage au cœur des forêts profondes, éloignées de plusieurs dizaines de kilomètres de possibles grandes exploitations agricoles pouvant produire des plantes transgéniques, le Linh-chi ne trouvera grâce à nos yeux que s’il provient de montagnes élevées et en zones forestières où l’on peut encore trouver des troncs de vieux poiriers pourris ou de vieux pruniers ayant poussé à plus de 3000 mètres d’altitude.

Nous tissons des liens étroits avec les familles auprès desquelles nous nous approvisionnons et nous les rétribuons bien au delà des barèmes alloués par les coopératives. Nous ne déstabilisons pas les cours locaux car nous tenons compte des difficultés des productions en petites quantité, de l’éloignement des champs de production, et des efforts supplémentaires que nous demandons de fournir pour obtenir une qualité optimale sans avoir recours aux engrais même « bio ».

Nous sommes attentifs à la biodynamique que nous tentons de faire connaître dans les endroits les plus reculés. Nous ne sommes affiliés à aucun mouvement religieux ni sectaire. Nous n’achetons à aucune coopérative ou à aucun gros propriétaire car nous ne nous inscrivons pas dans une logique productiviste ou de course aux rendements.

Notre credo : tout faire pour que la liberté et l’éducation soient équitablement partagées !

Il nous a paru tout à fait légitime de nommer nos produits d’exception «PACHACUTEC» en hommage à ce Grand homme que fut le 9ème Empereur Inca. Nous apportons un soin tout particulier à la recherche de nos fournisseurs. Nous évitons ainsi de nous approvisionner auprès des coopératives orientées par la productivité, le rendement.
Nous recherchons principalement des familles isolées, à qui nous donnons les moyens de produire sur des terres vierges, un cahier des charges et de production « biologique » et envers qui nous nous engageons à acheter les productions au plus haut cours, toujours bien plus élevés que ne le proposeraient les coopératives.
Il s’en suit un climat de confiance, de dignité et de respect qui sont les ferments des produits de la plus haute qualité. Notre engagement de parts et d’autres s’établit dans la durée. Nous entendons par « Terres vierges », des cultures sur des terres n’ayant jamais connues de mémoire humaine de cultures quelles qu’elles soient. Nous savons qu’en haute altitude (souvent plus de 4300 mètres), il est impossible aux sols de se régénérer rapidement lorsque ceux-ci ont libéré tous leurs nutriments pour une première récolte de Macas : Pas de saisons, un froid desséchant, une température au soleil de four… ne permettent pas l’apport d’un humus nourricier. Les autochtones parlent alors de temps de jachères supérieurs à vingt ans… C’est pour cela que nous préférons louer des terres vierges à des familles dont nous connaissons les membres, pour être absolument certains de toute adultération.